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"Sylva Obscura" évoque une forêt dense et énigmatique, un espace hors du temps, à la fois fascinant et menaçant. C’est le lieu d’un basculement, une frontière incertaine entre l’ordre et le chaos, entre l’équilibre fragile du vivant et sa possible disparition. Elle fait aussi écho à "selva oscura" mentionnée par Dante au début de La Divine Comédie ("Nel mezzo del cammin di nostra vita / mi ritrovai per una selva oscura"), où elle symbolise un passage initiatique, une errance dans l’inconnu.
Le silence avant la chute
Les forêts ont leur propre langage, une mémoire qui traverse les âges et se déploie dans l’ombre de nos certitudes. Elles se tiennent là, immuables en apparence, tandis que nous nous agitons à la surface du monde. Pourtant, derrière leur immobilité se joue une lutte invisible, un basculement imperceptible.
Cette série est une exploration d’un monde en suspens, au bord d’un point de rupture. Elle capture cette tension qui précède l’effondrement, ce moment où l’équilibre se fissure. À travers les sous-bois, les feuillages denses, les textures minérales et organiques, les images révèlent un espace où l’humain a disparu. La nature n’y est pas figée : elle observe, elle attend.
Là où nous ne sommes plus
Dans ces paysages, la nature n’est pas un refuge, mais un témoin. Elle garde en elle l’écho de nos passages, la trace de nos absences. Chaque feuille porte en elle la mémoire de ce qui fut, et l’inévitable retour de ce qui sera.
À travers Silva Obscura, je tente de capter cet instant suspendu, cette inquiétude sourde face à un basculement que nous pressentons sans jamais le nommer. La nature ne disparaîtra pas avec nous. Elle s’effacera peut-être un temps, elle mutera, elle reprendra.
Nous ne sommes qu’un souffle dans son histoire.
"Sylva Obscura" évoque une forêt dense et énigmatique, un espace hors du temps, à la fois fascinant et menaçant. C’est le lieu d’un basculement, une frontière incertaine entre l’ordre et le chaos, entre l’équilibre fragile du vivant et sa possible disparition. Elle fait aussi écho à "selva oscura" mentionnée par Dante au début de La Divine Comédie ("Nel mezzo del cammin di nostra vita / mi ritrovai per una selva oscura"), où elle symbolise un passage initiatique, une errance dans l’inconnu.
Le silence avant la chute
Les forêts ont leur propre langage, une mémoire qui traverse les âges et se déploie dans l’ombre de nos certitudes. Elles se tiennent là, immuables en apparence, tandis que nous nous agitons à la surface du monde. Pourtant, derrière leur immobilité se joue une lutte invisible, un basculement imperceptible.
Cette série est une exploration d’un monde en suspens, au bord d’un point de rupture. Elle capture cette tension qui précède l’effondrement, ce moment où l’équilibre se fissure. À travers les sous-bois, les feuillages denses, les textures minérales et organiques, les images révèlent un espace où l’humain a disparu. La nature n’y est pas figée : elle observe, elle attend.
Là où nous ne sommes plus
Dans ces paysages, la nature n’est pas un refuge, mais un témoin. Elle garde en elle l’écho de nos passages, la trace de nos absences. Chaque feuille porte en elle la mémoire de ce qui fut, et l’inévitable retour de ce qui sera.
À travers Silva Obscura, je tente de capter cet instant suspendu, cette inquiétude sourde face à un basculement que nous pressentons sans jamais le nommer. La nature ne disparaîtra pas avec nous. Elle s’effacera peut-être un temps, elle mutera, elle reprendra.
Nous ne sommes qu’un souffle dans son histoire.
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