Né en 1978 à Saint-Cloud, Jérôme Coton explore, à travers la photographie, les liens entre mémoire individuelle et histoire collective. Son travail se situe à la croisée du documentaire, de l’expérimentation visuelle et de la réflexion sociale.

Diplômé en arts plastiques, il se forme à la photographie argentique auprès de Jean-François Jaussaud, capturant les univers intimes d’artistes majeurs comme Louise Bourgeois. Son regard se tourne ensuite vers l’anthropologie visuelle avec Amazonia Grilada, un documentaire sur l’expropriation des terres en Amazonie, projeté dans plusieurs festivals internationaux.

Ses collaborations avec la galerie Magda Danysz et les éditions Drago l’amènent à documenter le street art à travers Les Bains - résidence d’artistes, tandis que La Solitude des Gens Ensemble plonge dans la précarité des personnes âgées et le travail social. En parallèle, il mène des recherches photographiques sur la mémoire et l’identité, notamment avec L’Horizon des Événements, où il mêle archives, IA et techniques hybrides pour interroger le rôle des images dans nos souvenirs.

Une photographie en dialogue avec son époque

Chaque projet de Jérôme Coton interroge la place de l’image dans nos représentations contemporaines. À travers des récits visuels mêlant photographie, intelligence artificielle et narration documentaire, il questionne les identités, les stéréotypes et les zones d’ombre de notre société.

Son engagement dans la transmission l’amène à enseigner la photographie et la direction artistique à MOD’SPE, ainsi qu’à intervenir dans les collèges et lycées avec LightMotiv sur des thématiques autour de l’IA et de la manipulation des images. Il propose également des formations en entreprise et en école d’art appliquée, notamment via son agence Artel-Studio, où il intègre l’IA dans des projets innovants de design de marque et de communication visuelle.

Une démarche en constante évolution

De l’argentique au numérique, du documentaire à l’expérimentation visuelle, Jérôme Coton explore sans cesse de nouveaux territoires d’images. Sa photographie n’est ni figée ni dogmatique : elle s’adapte aux mutations du monde, en gardant toujours le même fil conducteur – donner à voir ce qui est souvent oublié, déformé ou invisibilisé.